De retour de la Redbull Music Academy qui a eu lieu à Tokyo cette année, Xosar continue donc d'être la meilleure copine et aussi la meuf la plus détestée de toutes les filles qui rêvent de faire de la musique, d'être la copine de Legowelt (on me glisse dans l'oreillette qu'il s'agirait de son ex-copine mais là n'est pas question, on n'est pas sur Closer), de devenir une brillante neuro-scientifique-bac + 38 en maths et de tout lâcher pour aller fabriquer des albums à l'arrach' sur des synthés vintage en talons de 12 et avec de l'eye-liner toujours parfaitement posé sur les paupières mobiles. Vous trouvez que le début de cette notule pue l'aigreur?
Quand on appelle son album Psychick Justice, sorti pile poil pour Halloween (tout comme son mix "Densinghour vol. 21" pour le magazine digital polonais Glissando l'année dernière), on s'expose forcément à ce genre d'introduction . Et puis ça serait dommage de passer à côter de bonnes blagues quand on constate que même produit à la va-vite ("en direct de ma grotte, un album gratuit plein de folie étrange et dérangée"), l'album de Xosar est quand même environ 100 000 fois mieux que tout ce qu'on a pu écouter d'expérimentations drone-ambiento-cosmic depuis trois mois et que ces morceaux ne sont pas sans agréablement rappeler environ tous les génériques de séries horror - SF de mauvaises factures des années 90.
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