Cétait il y a trois jours à peine: évoquant à nouveau le cas de Sheela "Xosar" Rahman à travers son infatuation musicale avec le brillant Legowelt, on avançait (pour changer de sa plastique de top-model slovène) l'extrême nerditude qui avait l'air de gésir sous ses instrus de house ectoplasmique. Et on ne parle pas que des antédiluviennes machines à rêve avec lesquelles elle pose sur toutes ses photos de presse.
Non, c'est avéré depuis qu'il lui a pris d'utiliser des images de l'Hausu de Nobuhiko Ôbayashi, Xosar collectionne aussi les cassettes VHS de films d'horreur (liste non-exhaustive: "les films d'Argento et Polanski, "The Legend of Hell House"," Rosemary's Baby", "Nosferatu", "Thirst", "Bad Ronald", "Un baquet de sang", "Audrey Rose", "The Pit", "Le locataire", "Chromosome 3", "Damien ou la malédiction", "La sentinelle des maudits", "Massacre à la tronçonneuse"). Forcément, elle adore aussi les b.o. de Carpenter, Mort Garson, Goblin et Tangerine Dream et s'adonne à l'occasion aux jams sous influence dans le noir, autour du Triton et de ses synthés bien aimés.
Invitée par le site polonais Glissando à soumettre un mix, elle a eu la bonne idée de vider son coffre à archives et d'en rassembler quelques-uns. Composés, invoqués, improvisés comme jadis Frizzi ou Carpenter sur sur un petit bataillon de synthés (Jupiter 8, Alpha Juno2, Roland D50 et Korg X5D), ces inédits lugubres et érudits tapent dans le mille du malaise et font immédiatement le job puisque les images sépia de meurtre à l'arme blanche se bousculent au portillon onirique. On met 15/20 pour l'éxécution et on souhaite bonne chance à tous les geekos qui auraient la bravoure de lui adresser la parole à sa prochaine venue au Scop Club, au détour d'une Zombie Walk ou d'une allée au prochain Comic Con.
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