ItaloJohnson "ITJ10 A1" (Italo Johnson)
They like to move it, move it They like to move it, move it They like to move it, move it They like to move it They like to move it, move it They like to move it, move it They like to move it, move it You like to move it They like to move it, move it They like to move it, move it They like to move it, move it They like to move it They like to move it, move it They like to move it, move it They like to move it, move it They like to move it.
Breakin Moves "Transpose" (Nous Disques)
La fonction "transpose", sur un synthétiseur, permet de changer la hauteur d'une mélodie, d'un accord ou d'un arpège entier sans trop se compliquer la vie. Les producteurs de house et de techno qui ne sont pas passés par la case conservatoire (=85% d'entre-eux) en font un usage extensif depuis trois décennies. On soupçonne très fort que le garçon ou la fille derrière Breakin Moves ait eu vent de la combine puisque la base de cette jolie bluette deep house à l'ancienne a tout l'air d'être une une transposition les doigts de pied en éventail du giga classique "Can You Feel It" de Mr Fingers.
Comment ça, c'est pas "techno" ? Mais c'est beaucoup mieux, ma bonne dame : le retour aux affaires discographiques de Joshua "Kit" Clayton, que certains illuminés considèrent à juste titre comme l'un des plus grands inventeurs de la musique électronique de la fin des années 90. Réjouissez-vous si vous préférez sa dub techno de biologiste moléculaire, il n'y a pas de raison qu'il n'y revienne pas aussi. Notez que ce maxi édité sur Eaux est accompagné d'un remix tout à fait techno-related sur le flip signé du boss Rrose, dont certaines sources bien informées disent qu'il s'agirait ni plus ni moins que du meilleur ami à la ville du geek Clayton.
Hi & Saberhägen "Qyzyland" (Proibito)
Il y a un petit air de relève dans ce très joli maxi édité sur le label d'Anthony Naples. Relève du dadaïsme funky de Kassem Mosse, suite des amours jazzy progressive finaudes de Move D, lendemain de la deep house caverneuse de Low Tec... Soit un update formidable de la house façon Workshop étalé sur trois morceaux brillants qui donnent très envie d'entendre ASAP la suite de l'art de ce tout jeune duo originaire de Glasgow.
Kerrier District "Yesco" (Hypercolour)
Pourquoi rééditer si tôt les première aventures de Luke Vibert en terrain nu disco alors que la nu disco a l'air de saoûler tout le monde ? Parce qu'il y a bien plus que des idées piquées à Metro Area, Black Devil Disco Club et Tom Moulton dans ce premier album paru en 2004 sur Rephlex : tout le génie mélodique, sampladélique et libidineux de Vibert, qui n'est jamais aussi bon que quand il compose ses grooves virtuoses en s'en foutant un peu de faire de l'art. ESSENTIAL PURCHASE.
Photonz "My Orion" (Vivod)
Dans ce joli track d'indie dance anxieuse un poil trop élevé en tempo pour être joué en after, il n'y a que des raisons d'espérer pour le futur de la house : de l'humour, de l'angoisse, de l'amour, et un son de slap bass synthétique utilisé avec tellement de ferveur et d'intelligence timbrale (oui, d'intelligence timbrale, vous n'avez qu'à écrire un message d'insulte à everybody@the-drone.com si l'expression vous donne envie d'arracher la tête d'un opossum) qu'on est à deux doigts d'envoyer un mail à notre outsider house producer Portugais préféré pour savoir comment il a eu l'idée.
Grace "Untitled 4" (Avian)
Si les disques de Vereker sur L.I.E.S. ont l'air d'avoir été enregistrés avec un vieil Amiga 500 en bout de course et un magnétoscope, la cassette qu'il a sortie sur Ascetic House l'été dernier donne plutôt l'impression d'avoir été produite avec un Minitel et un magnétophone Fisher Price. Cette réédition sur vinyle épais est donc fortement conseillée aux gourmets et aux gens physiologiquement allergiques aux fréquences inférieures à 200 Hz.
Juan Atkins & Moritz von Oswald Present Borderland "Lightyears" (Tresor)
Le précédent Borderland des pépères (qui a pensé "pépés" ?) Juan et Moritz était beau mais chiant comme une pluie de fin d'hiver; un poil plus sociable et un chouilla moins prétentieux, ce deuxième Transport pousse le pacemaker à un niveau suffisamment périlleux d'intensité pour nous faire entrevoir cet étrange sentiment mélomane qu'on appelle "le plaisir". Pour ceux qui suivent encore la carrière des vieillards du rock en général et de Paul McCartney en particulier, on peut comparer ça au passage de Driving Rain (l'ennui, l'odeur de la mort) à Chaos and Creation in the Backyard (le sursaut de l'inspiration, le soufle de vie, le retour en grâce).
Tzusing "Nonlinear War" (Cititrax)
Que tous les pervs de la rue Léon se réjouissent : Tzusing, AKA le grand poète des backrooms autoritaires de la génération nazi bobo, revient avec un inédit formidable sur le label dance de Veronica Vasicka. Comme d'hab', c'est irresistible et ça fait défiler dans la tête les pires images des pires heures des pires régimes de ces 70 dernières années ; comme d'hab', on sait que vous allez adorer!
Dusky "Buckets" (17 Steps)
Je mise 12 roubles que 100% de l'inspiration de ce morceau vient de la vidéo ci-dessous :
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