Randomer "Bring" (Hemlock)

Suite des aventures stochastiques et imprévisibles du junglist repenti Randomer. Là il file tout droit avec le kit et les schémas de la techno mais ça ne ressemble toujours pas tout à fait à de la techno. Qu'est-ce que c'est alors? Un truc chic, jeune, bourrin, vraiment bien.

Exercise One "Gatium" (Exone)

Ni trop funèbre ni trop joyeux, ni trop crade, ni trop soyeux, le premier extrait du nouveau Exercise One (têtes de pont de l'institution Lan Muzic, découvreurs de Peter Van Hoesen, Berlinois jusqu'au bout des doigts, etc.) fait partie de ces morceaux auxquels on ne trouve rien à redire. Si toute la tech house ressemblait à ça, ça serait bien, la tech house. 

A1 Bassline "Intasound (Original) (Gruuv)

Du générique londonien qui le fait bien. Comme son nom l'indique, Christian Sibthorpe fait de la house avec des basses dedans, et ce je-ne-sais-quoi de feeling gris caribéen qu'aucun non-britton sur la planète ne sait reproduire sans que ça sonne louche. 

Tom Trago "True Friends" (Rush Hour)

Comme un faux air d'Easy Lee de Villalobos dans ce single du nouveau Tom Trago. On lui souhaite la même destinée.

George Fitzgerald vs. Paul Woolford "I Can Tell (By The Way You Move) Remix" (Double Six)

Confirmation après le fantastique "Untitled" que le "frenchkiss" est le nouveau gimmick fétiche de Paul Woolford; confirmation surtout qu'il est capable de transformer la soupe en or. 

Shed "Fluid 67" (50 Weapons)

Comme un air de 1992 dans cette chouette face B. Quoiqu'à ce niveau là de détails, on ne dit parle plus d'air mais de contrefaçon. 

 

Ricardo Villalobos "Arild" (Cocoon Recordings)

Pour fêter leur 100ème sortie (dans les faits, révolue depuis un bout de temps), Cocoon sortent une compil de raretés, inédits, fonds de tiroirs, appelez ça comme vous voulez. Ici une remontée acide de Ricardo qui ravira les fans de son petit côté ethno / lècheur de dos de crapeaux.

Drvg Cvltvre "Never Stray From The Path" (Porn Wax)

On sait à qvel point c'est dvr de trovver son nom d'artiste donc au final Vincent Koreman a bien raison d'vtiliser le nom de sa passion comme psevdonyme. Ça novs en apprend vn pev plvs svr lvi et av moins comme ça on est pas emmerdés.