Marcel Fengler "Dejavu" (Ostgut Ton)
On en attendait rien, c'est presque une double correction. Sur Fokus, le quatrième as de pique du Berghain réussit tout: la techno à nappes, le retrofuturisme à la Sandwell District, la deep techno aérienne à la Aril Brikha... Dans la Toplist direct.
SHXCXCHCXSH "PCTSTSS" (Avian)
En langage technique, on appelle ce genre de morceau un serpent de mer. A ne pas prononcer à voix haute sous peine de perdre deux ou trois molaires, "PCTSTSS" fait le job, si par job on entend perte totale et irrémédiable de l'appétit et du sens de l'équilibre. Y a tout un album de ce truc.
Mark Broom "Acid Dik" (Power Vacuum)
Débarqué il y a trois mois sur la toile, cette belle "saucisse d'apocalypse" (dixit le label lui-même) du grand Mark Broom d'Angleterre peut enfin s'écouter en microsillons. On est déjà impatient que notre exemplaire soit rincé et incrusté de poussière, histoire que ses sons de robots-casseroles saturés ressemblent enfin à ce à quoi ils sont supposés ressembler: un machin révoltant, repoussant, intolérable.
Gui Boratto "We Can Go" (Kompakt)
Deux croûtes dans la besace, on pensait le Brésilien perdu pour de bon dans les bas-fonds du new-orderisme aigü. Sur "Too Late", on le reconnaît un peu mieux dans le miroir: une bassline à 25 de QI, une mauvaise chanteuse fumeuse de gitanes, un refrain dont on se passerait bien, l'eden tech house Chromophobia est encore loin mais on retrouve espoir.
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