Parce qu'on est pas loin d'être fans, on a envie de dire "enfin" : après trois années à multiplier les projets parallèles pervers avec son comparse digital terroriste Jesse Osborne-Lanthier (si vous n'en avez pas entendu parler, c'est que vous ne venez pas assez souvent sur nos pages) ou les Verboden Boys, le post-meta-crooner italo-québécois Bernardino Femminielli annonce enfin la sortie de son nouvel album solo près de quatre ans après le quasi-classique Double Invitation.
On s'ébaubit d'autant plus pour l'annonce que Plaisirs Américains, produit en collaboration par Mind et le label montréalais (?) Bethleem XXX, s'avance particulièrement opulent et tordu : le "Tatouage" qui s'écoute en avant-goût ci-dessous est comme un rêve enfin réalisé de variété européenne 70's nocturne et perverse jouée à la guitare en bois, nourri au meilleur des orchestrations de Jean-Claude Vannier pour Gainsbourg, de Joe Dassin, Christophe ou Lucio Battisti, qui ose heureusement la sortie de route électronique et dissonante sur son dernier tiers.
La faute à ses comparses Asaël Robitaille (alias Bataille Solaire), Sheer Agony ou Dominic Vanchesteing qui ont tous sué sang et eau sur le disque, Plaisirs Américains, prévu pour les premiers jours de 2016, s'annonces sous des auspices noirs et merveilleux qui nous font prédire que vous allez en entendre beaucoup parler, y compris ailleurs que sur The Drone.
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