Du revival garage rock survenu aux Etats-Unis au début des années 2000, le Californien Ty Segall en a surtout retenu un art de l'appropriation et de la surproduction discographique. Piochant dans tous les formes de rock échevelé des années 60 aux années 90, le jeune homme en a profité pour revisiter ces époques de manière décomplexée, ludique et énamourée en dix ans de carrière. En sortant plus d'une vingtaine de disques tous plus solides et éclatés les uns que les autres, après être passé par de nombreuses formations et avoir multiplié les collaborations (notamment avec son mentor John Dwyer, membres des tout aussi essentiels Thee Oh Sees), Ty Segall apparaît aujourd'hui comme l'ambassadeur officiel d'un rock débridé et éternellement juvénile, celui qui préférera toujours les odeurs des caves miteuses aux clameurs des stades. Jusqu'à prendre le risque de tourner en rond ?
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