Sous la ligne de démarcation Bordeaux-Bègles, on appelle ça remettre l'église au milieu du village. Le premier extrait du prochain album de l'un des garagistes-bruitistes les plus passionants (et frustrants, on y revient très prochainement) de ces dernières années (avec son père putatif John Dwyer et certains garnements hallucinés du sud-est australien) était plein de guitares folk, d'harmonies léchées et de mélodies finement polies. Autant de choses que vous ne trouverez pas sur "Break a Guitar", qui s'ouvre sur un riff, se ferme sur un larsen et risque bien de faire exploser votre fuzzomètre.
3 minutes qui laissent haletant mais rassurent sur le fond : le second album éponyme de Segall ne sera pas celui de ses adieux au rock'n'roll qui tape bas dans le ventre (comme on aurait pu le croire à une époque avec l'album Sleeper), droit dans la vésicule biliaire et juste dans les émotions. Ecoute ci-dessous, pré-commande sur le site de Drag City.
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