Quel concept s'annonce derrière cette compilation? Quel genre s'y étale? Quelle scène s'y cache? La vérité, c'est que nommer un seul principe, une seule école ou un gros mot pour tout englober nous forcerait à passer beaucoup trop de temps à nous en justifier. La seule chose qu'on se risquera à résumer ici est donc qu'il se passe des tas de choses en ce moment à Paris et que Treasure Hunting vol.2 en est non-seulement une preuve irréfutable, mais le biais idéal pour décrypter ce phénomène mal compris qui s'y épanouit comme du chiendent entre deux plaques de béton: l'indie dance.
Bien sûr, tous les artistes dans le gros tracklisting qui suit ici ne sont pas français, loin s'en faut; bien sûr, tous les artistes qu'on peut y écouter n'évoluent pas dans la même scène ou selon les mêmes codes et impératifs formels, loin de là.
Mais signalons que le label (Astro Lab) et le compileur (Laurent Pastor) sont bel et bien basés en France, et que le seul lien tangible qui unit ce bordel d'obédience - au choix - nu disco / disco nouveau / post punk / italo / balearic / kraftwerkien / rock électronique / tech house / house technoisante / new wave / acid a quelque chose à voir avec ce blueprint né un beau jour des années 80 dans le cerveau malade d'un certain Andrew Weatherall. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard que le vétéran Justin Robertson, qui a largement contribué à l'avènement de la révolution baggy avec Lionrock et ses remixes de Björk ou des Happy Mondays, se fende d'un track (sous le nom de Deadstock 33's): ici, c'est un peu le daron. Bonne écoute.
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