Bon Voyage, vous connaissez? J'en doute, à moins que vous ne soyez du genre à écumer les forums réservés aux fanatiques de "french-italo-disco" de 1977 à nos jours.
Se faisant d'abord appeler Les Aeroplanes (mais refusant qu'on les confonde avec leur homonyme belge, beaucoup plus terre à terre), le duo parisien a changé de nom à un moment indétérminé de sa carrière et décidé de se laisser aller aux réveries fantasmées que nous inspirent les voyages en avion (Air France était déjà pris par 4 ou 5 groupes).
Après un premier Ep remarqué par quelques geeks fétichistes de basse Stingray et d'arpégiateurs Roland, le groupe a sorti en 2012 l'excellent mini-album L'Imposture, recueil de ballades discoïdes naïves mais pas inexpérimentées. On pense à Saint-Tropez, ou à des reprises de tubes italo par des groupes français éphémères qu'il est toujours bon de citer dans ces soirées où l'on se plaît à vénérer Alexander Robotnik.
C'est le label allemand Cocktail d'Amore (fièrement titré comme un parfum de supermarché) qui signe leur retour pour la sortie de la compilation Nothing Matters When We're Dancing. Leur titre "Presque l'Amazonie", fidéle à leur idéal disco rétrofuturiste, fait la part belle aux lignes de basse enivrantes, aux synthés lasers et aux voix langoureuses de l'espace. Ils méritent donc entièrement leur place aux côtés des productions cosmico-candides des talentueux Discodromo (fondateurs du label), Young Marco et autre Chymera. Bien sûr, tout cela s'écoute ci-dessous. Et, euh, bon vol.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.