Je suis trop content. Une fois n'est pas coutume, je peux utiliser l'expression "les grands esprits se rencontrent" dans un article. Je veux dire, si je ne peux pas l'utiliser dans un article qui parle d'un remix d'Emperor Machine par Andrew Weatherall, je ne pourrai jamais l'utiliser ailleurs.
Weatherhall, bien sûr, est le grand esprit le plus évident des deux, on vous l'a écrit ici, vous l'avez lu ailleurs, vous le savez parce que vous êtes quelqu'un de bien et que vous l'aimez. Mais Andy Meecham en est un sacré autre, d'esprit auguste: bidouilleur de disco, de rock et de SH-3a depuis plus de vingt ans avec Bizarre Inc, Big Two Hundred ou les bizarrement méconnus (chez nous) Chicken Lips, l'Anglais a aussi trouvé le temps de poser en solo les fondations du son DC Recordings, alliage improbable et instable de disco et de spirales psyché qui réussit l'exploit de ressembler à peu près à tout sauf à de l'electro rock (en deuxième dans la liste pire des sous-genres possible de la sous-musique, juste après l'electro swing).
Fatalement, la rencontre entre les deux (la première?) a la machoire prognate et une gueule pas possible. L'original est une réjouissante connerie high-energy, danse et pute comme du Chicken Lips, Weatherall le ralentit et virilise allègrement son beat pour le ramener au pub, du côté des gros garçons qui aiment le foot et la castagne. Sinon vous avez bien vu, la pochette ressemble bien à un vagin.
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