"C'est qui le pépé avec le béret ? "
C'est la plus belle phrase qu'on a entendu à la Peacock Society cette année et le Pépé en question était bien entendu Papy Andy, effectivement couvert ce soir-là d'un beau Borsalino dont il faut avouer qu'il n'avait pas pour effet le plus sensible de particulièrement le rajeunir. Depuis, on ne rêve que d'une chose: faire écouter au plus vite au gamin auteur de la punchline Convenanza, nouvel album de Weatherall et nouveau concentré de fun post-baggy et d'expertise indie dance dont la jeunesse, l'humour et la friponnerie en remontrent à nombre d'artistes au faciès mieux identifié chez la jeunesse techno.
Enregistré avec la vieille copine Nina Walsh, ce troisième album solo dont on vous parlait à l'automne nous est vendu par le label Rotters Golf Club comme une "collection de chansons et d'échappées instrumentales qui mettent des bâtons dans les roues, mélangent les torchons et les serviettes ou filent la banane selon ce que vous en attendiez en commençant à les écouter" et on est très heureux de pouvoir vous confirmer après une dizaine d'écoutes que c'est est à peu près très exactement ça. Avec sa trompette free nawak (qui ressemble beaucoup à celle qu'on peut entendre sur cette merveille de Gastr del Sol), sa voix molasse et son beat lancinant, le cosmique "We Count The Stars" en est un exemple très probant. Voire plus que ça : peut-être bien la tranche de chaos la plus sexy et la plus avenante échappée d'un disque de "dance music" depuis la mise en vente de l'iPhone 6.
Convenanza sort le 6 février en digital et LP limité.
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