On ne voudrait surtout pas en faire l'événement que ce n'est pas pas, mais ça fait quand même super plaisir, toutes ces dames qui tapent dans la musique électronique en ce moment. D'Aurora Halal à Helena Hauff en passant par Xosar ou Katie Gately, le rang féminin de la techno dure dure (plus affiliés) a pris quelques kilos ces 2, 3 dernières année et le moins qu'on puisse dire c'est qu'en ces temps troubles (pour rester poli), on ne boudera pas notre plaisir.
Paula Temple, elle, traîne dans les parages depuis un petit paquet d'années (son premier maxi, Materials, date de 2002) mais une ligne dans le manifeste de son Noise Manifesto de label nous fait penser qu'elle ne doit pas être insensible à ce réjouissant tressaillement: "We declare that every release and event through Noise Manifesto will feature at least 50% female and queer artists" ("Nous déclarons que chaque sortie et chaque évenement liés à Noise Manifesto inclueront au moins 50% d'artistes féminines et queer").
Son dernier maxi pour R&S, en sus, nous fait très plaisir sans réfléchir. Mélange bien lyrique de mélodies hurlantes, de tribalités bien épaisses et de boucan digital bien épicé, le terrible "Deathvox" ci-dessous en particulier fait un plaidoyer idéal pour que les commentateurs de musiques actuelles comme ceux de The Drone arrêtent d'associer la puissance et / ou la violence des musiques de danse aux gonades et à la virilité.
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