En vérité on n'a aucune idée de la teneur du lien entre le titre de cette compilation et la tourmente que traverse le New Labour depuis les General Elections du 7 mai dernier, mais on apprécie au moins autant le jeu de mots ("new labour" pour nouveau travail, pas mal) que le fond politique qui s'y cache éventuellement. Surtout, on apprécie le contenu de cette jolie anthologie de nouveautés signées pour la plupart par des nouvelles têtes ou quelques habitués parmi les moins célébrés du label (Perfume Advert, Ñaka Ñaka, Russell E.L. Butler), qui balaye de la deep house passée au grille pain à la techno big room passée à la machine à laver en faisant des grands gestes qui attrapent tout ce qu'ils peuvent attraper de trucs qui n'ont rien à voir avec la techno (shoegaze, noise, musiques de film) pour faire avancer le schmilblick de la house expérimentale de 2015. C'est bonnard et ça nous rappelle qu'on ne perd jamais son temps à aller faire un tour sur le Bandcamp du passionnant label de Stephen Bishop. Sinon en parlant de la working class anglaise, quelqu'un a lu The North (And Almost Everything In it) de Paul Morley? Je l'ai vu hier en paperback chez WH Smith et j'ai hésité à l'acheter.
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