Easy, paisible, revoici déjà nos gars sûrs de Bitchin Bajas, à peine 6 mois après la grosse somme éponyme sur Drag City. Toujours au top de l'ambient à l'ancienne, de la volute de patchouli et de la séquences bien tempérées, ils sortent début mai sur le toujours excellent Hands in the Dark un nouvel EP maxi ou cassette particulièrement laid-back et psychédélique qui fout, comme à chaque fois, une petite fessée à la plupart des droneurs et tripatouilleurs de synthé de le scène.
Le titre dit tout: plutôt qu'un hommage au neo-actioner du même nom, les quatre plages de Transporteur entendent bien sûr transporter l'auditeur/l'auditrice ailleurs que là où il s'est planté pour l'écouter (au choix: son canapé trop mou / son fauteuil de bureau trop dur / entre les deux seins / pectoraux tièdes et consolants de son / sa compagne assoupi(e)), très loin dans les astres imaginaires et les arcanes de son propre esprit. Ainsi les séquences virevoltantes à l'infini et les spirales de flute traversière du "Marimba" en pré-écoute exclusive ci-dessous et qui rappellent, s'il était encore besoin de le faire, tout ce que la musique new-age a amené à l'humanité au mépris des moqueries et quolibets... Passez faire un tour sur le site du label pour précommander ça si j'ai touché une corde sensible, parce que quelque chose me dit qu'il n'y en aura pas pour tout le monde.
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