Déjà le troisième volume pour la nouvelle trilogie du vétéran passionnant Mark Pritchard, et seulement le premier article ici pour s'en faire l'écho: avouons qu'on s'est réveillés un peu tard sur ce coup là.
La raison en est précisément que Pritchard est un vétéran qu'on a beaucoup, beaucoup aimé dans sa / notre prime jeunesse (on rappelle rapidement: l'IDM early 90s de Link et Reload, l'ambient house de Global Communications, la house tout court de Secret Ingredients, la jungle ushuaïa de Chameleon) et que fatalement, sa plongée récente dans le dubstep et ses affiliés nous a laissé un goût étrange dans la bouche. Pas que les tentatives soient même de loin déshonorantes - cf. son beau maxi sur le DEEP MEDi de Mala ou les bidules bouncy d'Africa HiTech - mais il est toujours bizarre, ce moment où les grands inventeurs sont obligés de courir derrière leur descendance.
On profite donc de cet avant-goût du troisième et final volet de la trilogie pour faire notre mea culpa: Ghosts et Lock Off sont deux petites choses remarquablement fun et pertinentes qu'on est aux anges de voir sortir sur Warp. La tête pleine de souvenirs et les muscles gorgés de désirs (pour le footwork notamment), l'Australien balaye ragga, jungle, hardcore, juke et apocalypse pour composer des spectaculaires marquèteries qu'Hudson Mohawke ou Diplo seraient avisés d'étudier en détails, un petit moleskine à la main.
Evidemment, j'écris ça du haut de mes 34 ans, le coeur plein d'empathie et de nostalgie et il n'est pas impossible que ma sortie fasse ricaner dans quelques chaumières. Oh well. J'assume et jl'affirme haut et fort,"Make A Livin'" a quelque chose de la connerie parfaite pour ce mois d'octobre 2013.
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