C'est la formidable nouvelle que plus personne n'osait espérer: Deerhoof reviennent enfin à leurs fondamentaux noise, pilons heavy et guitares prog qui papillonnent dans la reverb.
Habitués des allers-retours entre prog pop surproduite dans l'ordinateur et super cute noise in your face, la bande à Greg Saunier avait largement délaissé le boucan et la violence sur disque depuis 3, 4 ans (la dernière bonne décharge en date, Offend Maggie, remonte à 2008) pour la réserver à leur public en concert, de plus en plus circonspect...
Au point, avouons le les oreilles baissées derrière le crâne, de nous désespérer un peu et de nous faire espérer qu'une vague de dépression (ou pire encore) s'abatte sur eux et les renvoie illico, au choix, à l'âge de pierre ou aux collages brutaux de leur époque Kill Rock Star (Reveille, Halfbird ou Apple O'). Rassurons-donc les bougons qui avaient souffert de tout leur être de l'extrêmisme kawaï du précédent Breakup Song: La Isla Bonita, leur 13ème album solo à paraître en novembre chez nous sur Clapping Music, bucheronne non-stop, et c'est une putain de merveille.
La preuve la plus notable en est cet "Exit Only" tout feu, tout glam, qu'on est aux anges de faire découvrir en premier au public français. On en reparle dès qu'on nous autorise à le faire.
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