On ne sait pour l'instant presque rien sur D.K., nouvelle recrue de la nébuleuse Get The Curse, rien à part qu'il est plutôt jeune et parisien. La rumeur autour de son nom et de son premier maxi, en revanche, on l'entend bruisser partout autour de nous depuis 2 mois. Et à l'écoute de ces quatre machins gorgés de groove et de grâce, on comprend mieux pourquoi tout le monde est pantois: D.K. fait de l'electro boogie comme personne à 300 kilomètres à la ronde (c'est à combien de kilomètres de Paris, Londres, déjà?)
Mais comment ça, "boogie", ça vous dit rien? Mais si, c'est le nouveau nom officiel qu'Internet a trouvé pour qualifier tout ce qui est arrivé dans le funk et la dance music pendant la montée en force des boîtes à rythmes Roland, entre la fin du disco et le début de la house. Il y a douze ans, Metro Area par exemple avaient électrisé la dame house en plongeant la tête dans ce chaudron passionnant; et depuis quatre-cinq ans, il ne se passe pas un jour sans qu'un fan de Zapp ou des prods de Patrice Rushen ne tente le coup de la copie parfaite ou de la version upgradée.
En bon gros fétichiste des roulements de 808 et de nappes abîmées dans des bandes, D.K. se place dans la course avec trois avantages de poids: il aime aussi la deep house brûlante de l'époque où personne n'avait inventé la deep house, ses patterns de beats démontent (la preuve, la face B commence sur un bonus beats) et les petites mélodies qu'il saupoudre par-dessus ses grumeaux synthétique ressemblent à celles de Sakamoto. Un split maxi avec Lumigraph (recrue découverte sur Opal Tapes, dont le remix du "Chronomanic" de Clement Meyer n'a pas fini de nous faire trotter des pieds) devrait suivre rapidement, on s'emballe sans état d'âme. Bonne écoute.
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