"Ça fait un moment déjà que j'ai un peu pété les plombs sur la musique des Arabes. Et plus j'avance, plus je me rends compte que je suis loin, loin, loooin d'en avoir fait le tour (et j'ajoute: "LOL, comme si c'était possible"). Histoire de compliquer un peu la tâche je me suis aussi pris de passion récemment pour des disques venus de contrées chelous, genre la Grèce, Israël ou la Chine.
Il se trouve que ces pays ont en commun un truc qui me fascine, et que je croyais naïvement jusque là réservé à des élites comme le Brésil, L'Inde ou la Jamaïque: une musique extrêmement marquée qui plaît à toutes les générations et toutes les couches sociales.
Bien que les musiciens aient mélangé leur culture avec celle du rock, du jazz ou de la pop, leur son ne s'éloigne jamais de ses racines. Ici, un exemple frappant avec ce disque génial venu justement de chine et trouvé Chez Diabolo Menthe, à Bordeaux: une face plutôt mambo, une autre genre rock'n'roll, mais partout, tout le temps, du violon, de la flûte et du guqin (ce truc qui se joue instrument à l'horizontal et qui sonne comme un croisement de banjo et harpe). Selon son degré de cynisme et sa capacité d'émerveillement, on jugera ça délicieusement kitsch, lourdement ringard ou génialement motivant."
Guido Minisky
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