Wooden Shjips fait partie de ces quelques groupes dans le monde dont on se dit qu'on a déjà tout écrit à leur sujet, mais dont la disparition nous plongerait sans doute dans une état de profonde mélancolie. Surproductif, répétitif, monomaniaque, psychédélique, drogué, bio, californien par tous les trous, le quatuor tire depuis bientôt 10 ans sur la même grosse corde - son amour invétéré pour les bootlegs de "Sister Ray" - mais fait partie de nos meubles préférés. Alors même sans rien avoir à vous raconter de nouveau sur sa pomme, on vous relaie la nouvelle de la sortie le 12 novembre chez Thrill Jockey de son nouveau missel.
Titré "Back to Land" en hommage probable au mouvement "back-to-the-land" (l'agriculture, la dignité, la propriété) et sa mise-à-jour par le post-hippie post-libertaire passionnant Stewart Brand, ce nouvel album voit même le groupe se mettre un (tout petit) peu se mettre en danger et proposer une de relecture en ligne claire de lui-même. Il paraît que c'est dû à un déménagement en Oregon de Ripley Johnson et Omar Ahsanuddin, ses deux maîtres à penser. Forcément, la chanson éponyme qu'on écoute aujourd'hui nous évoque plus les protest songs cosmiques et lénifiantes de Spacemen 3 que le bordel des 13th Floor Elevators de Roky Erickson.
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