Cela fait quelques années que l'on se demande qui, en France et en Europe, raflera la pole position de la garage cup initiée au début des 00's, d'un bout à l'autre des stazunis, par les Thee Oh Sees et Black Lips (deux ça suffit, vous voyez très bien de quoi je parle). Je ne placerais pas les paris trop hauts, faut pas déconner c'est que du rock, mais je m'avancerais cordialement sur l'idée que ce Faraway Land (en écoute chez/grâce à nos amis de Noisemag) pourrait bien valoir aux JC Satan leur première statuette dorée.
Bien sûr, ils ne sont pas seuls. En témoigne s'il lui plaît notre fétiche fabrique à musiques burnées de Born Bad et ses Feeling Of Love, Frustration, et Magnetix. Ou encore sur le même label que JC Satan, (Teenage Menopause Records), une ribambelle de jeunes énervés (Catholic Spray, La Secte du Futur, Jack Of Heart). Et sans parler des piliers de la Grande Triple Alliance Internationale de l'Est (Crash Normal, Sun Plexus...). Une oeuvre collective donc qui a réussi le tour de force d'instaurer chez nous une nouvelle culture, si ce n'est garage, du moins un peu plus dangereuse que ce que les couvertures de nos chers magazines musicaux ne laissent penser. Qui aurait cru il y a cinq ans, comme me le souffle Olivier Lamm à l'instant, que des types comme les Dirty Soundsystem viendraient s'encanailler dans les soirées Born Bad, hein?
Bref, ils n'en ont sûrement pas conscience, mais la débauche sensible des JC Satan replace le curseur à la hausse en France, fessant sa grande bourgeoise de capitale, et vomissant allègrement sur son rock éculé de fashionistas à sacoche. On souhaite à ce disque la même destinée que le très célébré (et on l'espère acheté) 1000 de Cheveu, qui avait joué sensiblement le même rôle l'an passé.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.