L'annonce via Drag City de la sortie de Simple Songs il y a un mois fut une bonne nouvelle à deux couches: le retour de Jim O'Rourke au disque solo 6 ans après The Visitor, et à la chanson craftée/jouée/produite/chantée par sa gueule 14 ans après Insignificance. Sorti du cirque pop après son passage éclair dans Sonic Youth et exilé au Japon depuis presque aussi longtemps (lire notre petit résumé de ses activités et non-activités récentes ici), "le musicien le plus important des années 90/2000" (formule ourdie et agréée par l'auteur même de ces lignes à plusieurs reprises depuis ses 18 ans) avait en effet juré qu'on ne l'y prendrait plus jamais, laissant sur le carreau quelques dizaines de milliers de fans hardcore de sa pop, de son Halfway to a Threeway et de son Eureka, les condamnant surtout cruellement au regret éternel de sa voix poignante et ses chansons.
Faisant fièrement partie du cortège de fans ci-dessus évoqué et écoutant en boucle le prodigieux Simple Songs depuis qu'une bonne âme (coucou Ophélie) nous l'a envoyé, on vous signale donc sans jalousie, une fois n'est pas coutume, que vous pouvez d'ores et déjà y jeter une oreille dès maintenant sur le site de la NPR et qu'on interviewe le grand Jim très bientôt pour un article qu'on espère en ligne très rapidement après. On signale également aux accros de l'écoute de musique dématérialisée que notre technophobe ennemi acharné du MP3, du DivX et de leurs succédanés (lire cette interview réalisée par l'auteur de cet article dans une autre vie pour en savoir plus) a finalement autorisé Drag City à distribuer ses oeuvres en format digital (!), en FLAC parce qu'il faut quand même pas déconner. Bonne écoute, bonne journée d'été.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.