Visonia: je parie un paquet de capsules Nespresso que que ce nom dira immédiatement quelque chose au joyeux surfeur des mondes virtuels que vous êtes.
99,7% de la population mondiale a en effet découvert ce jeune bricoleur de tendres kraftwerkeries chilien adoubé par Gerald Donald en octobre dernier, quand un mélomane / justicier redresseur de torts (un journaliste? un internaute? un badaud?) a souligné l'étrange ressemblance entre "Rain of Petals", extrait de son premier album, et le "Nameless" de Gesaffelstein. Mais on demande: combien des détesteurs-de-tout ont prolongé leur accès d'offuscation pour le petit inconnu (supposément) spolié sur les réseaux sociaux par une commande en ligne de son premier LP, "Impossible Romance"?
C'est tout le sujet de ce petit article: on pense aux 100% des 0.02% qui ont tenté le coup et qui ont déchanté en se rendant compte que le dit album n'était toujours pas disponible. La faute à la polémique, peut-être, son premier maxi ne sort officiellement que cette semaine via Last Known Trajectory, label basé on ne sait trop où et qui compte Galaxian et Hieroglyphic Being à son catalogue.
Et détail qui intéressera les broyeurs de Gesaf' en goguette, le maxi inclut, outre deux adorables tranches de sentimentalisme post-kraftwerkien, une collaboration d'exception avec Gerald "Dopplereffekt/Drexciya/Arpanet/Heirich Mueller/etc./etc." Donald lui-même, qui est bien sûr l'artiste le plus spolié sur l'Aleph du "Prince noir de la techno" (maintenant on a le droit de le dire). A vue de nez, on prévoit une street credibility de 86% à ce maxi.
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