Mille âmes précipitées ensemble dans une seule pièce de musique, mille plateaux de joie et de tristesse, c'était la promesse un peu folle, un peu mensongère du dernier Gangpol und Mit sorti en fanfare (virtuelle) l'année dernière sur l'Ipecac de Mike Patton; en réalité, la musique était toujours l'oeuvre d'un seul homme entouré de ses oeufs, effets et synthés et le propos était moins d'en mettre plein les oreilles à l'amateur que de parler très lyriquement de ce mal qu'on appelle la solitude. Ceux qui ont eu la chance de voir la très singuliere mise en son et lumières du disque auront eu tout le loisir de s'en rendre compte: à la fin du monde, personne ne sera là pour nous tenir la main.
Guillaumit et Gangpol ont travaillé d'arrache-pied pour expliciter de nouveau ce sous-texte lugubre et poignant de leur electronicopop multicolorée et de très, très haute volée avec un clip très beau, adorable et très terrible: un cartoon où l'on voit un trader se tirer une balle dans la tête, une déesse calypige échappée de ce clip jouer langoureusement de son présent des Dieux, une mamie en déambulateur exhiber joyeusement son compagnon de choix (un godemiché rose) et le monde brûler, brûler encore et encore.
Pour toute explication annexe du tissu psychanalytique derrière le son et les images, écrire à la rédaction de The Drone qui fera suivre.
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