Un peu de collusions parisiano-parisiennes pour bien commencer la journée: pour la matière c'est le nouveau simple de Burgalat, éternel papa dépressif et body conscious de la variété qui pense au sujet duquel on s'est toujours bien gardé de tenter le moindre début d'analyse; pour le boulot de retape, c'est Gilb'r, boss de Versatile et vétéran revenu de la house filtrée et de la jungle dont on aime (comme tout le monde) beaucoup le boulot avec I:Cube pour les disques de Chateau Flight.
Dos à dos, les deux font un monstre bourré ras-la-gueule de fantômes français et ça a forcément de l'allure. Un texte sursignifiant (signé Elisabeth Barillé) dans la poche de la veste en tweed, Burgalat fait son Gainsbarre du vendredi après-midi et s'en sort ok, quand Gilb'r remplace toutes les pièces en bois précieux de l'original par des gros boulons de chrome. Le résultat est un hybride synthétique gorgée de matières grasses 70s (les nappes de Solina sont piquées directement à François de Roubaix) qui nous rassasie à ce point qu'on a même pas besoin d'écouter l'original.
Le EP sort en digital le 30 juillet.
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