On vous a prévenu en début d'année, on va s'autoriser quelques galipettes en dehors de notre zone de confort. En attendant notre agenda concerts, voici une petite sélection forcément suggestive de 5 choses à faire, écouter, regarder en février. 

Vernissage et exposition DANIEL CLOWES à la galerie Martel
Le pape du comic indé, à qui l'on doit quelques pochettes de disques (Supersuckers, Yo La Tengo ou les oubliés de Fireside) mais surtout des petits concentrés de spleen millenial, souvent copié jamais égalé (n'est ce pas Shia?) s'expose pour la première fois en Europe. Dédicace mercredi matin pour les plus fétichistes. 



Sylvia Plath et Ted Hughes à la Maison de la Poésie.
Le couple mythique et torturé de la poésie du XXème siècle sera revisité le temps d'une lecture (en français) à la Maison de la Poésie. Ca nous reposera un peu de Trump, Kardashian et compagnie. Et ça permettra à certains de repenser aux petits malins de Salvia Plath.

Jean-Luc Verna rétrospective au Mac/Val. 
La dernière fois qu'on avait croisé Verna c'était avec son groupe I Apologize en ouverture de The Fall à Villette Sonique 2011 et autant dire que ça nous avait fait plutôt forte impression. Le Mac/Val offre au plasticien français sa première rétrospective émaillée d'évènements et cartes blanches diverses. A voir avant le 26 février.

Jean-Luc Verna I APOLOGIZE Villa Arson Nice 2012 par lucchini

Projection de "Writing on the city" à la Gaité Lyrique.  
Après un docu consacré aux Black Panthers en janvier, le tour du jour (nouveaux territoires documentaires) présente Writing on the City, un film iranien de 2015 qui décrit de quelle manière les murs de Téhéran sont devenus le terrain d'expression et de liberté des populations dans un contexte politique et social très dur, de 1979 à la réélection de Ahmadinejad en 2009. 

Regarder Trash Humpers de Harmony Korine en DVD.
Les très cool Potemkine ont eu la très bonne idée de ressortir en DVD le très barré et régressif "Trash Humpers" du meilleur ami de Gucci Mane. Réalisé juste avant le cartoon MTV "Spring Breakers", ce film financé par on ne sait quel miracle, a un pitch assez simple: il présente des gens visiblement sous influences, affublés de masques de vieux qui imposent des rapports charnels à des poubelles. Un peu usant sur la longue, le film a un double mérite: il a cloué en une fois le cercueil de l'antifolk et de la culture Jackass. Merci !