Tout comme le premier hipster venu ne pourrait pas exhiber son laptop à la terrasse des cafés sans qu’une bande d’ingénieurs boutonneux ait passé des années à bricoler des ordis antédiluviens dans des garages ricains, tous les petits malins qui bricolent des beats dans leurs chambres sur des plug-ins craqués seraient privés de leurs jouets si une poignée d’Anglais aux looks de physiciens n’avait pas oeuvré au développement de la musique électronique.
C’est à ces inventeurs en vestes de tweed que rend hommage “What the future sounded like”.
Ce mini-docu, réalisé par Matthew Bate en 2008, est aujourd’hui visible en ligne, dans son intégralité.
On y suit les aventures du trio fondateur d’EMS – pour Electronic Music Studio -, qui, dans le Londres d’après-guerre, customisa des machines militaires déclassées pour en tirer des modulations synthétiques.
Ses inventions – le Synthi A et le VCS3 (ci-contre) – sont rapidement devenus des références en la matière, sur lesquelles se sont jetés Kraftwerk, Brian Eno, Pink Floyd, Hawkwind ou Tangerine Dream.
Une jolie – et, avantage, plutôt rapide – leçon d’histoire, racontée par ses acteurs principaux.
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