La journaliste Sara Marcus n’est pas la figure la plus emblématique du mouvement féministe-punk Riot Grrrl. Elle n’en a d’ailleurs rejoint les rangs que plusieurs années après son lancement.
Cependant, son histoire et son itinéraire de féministe de la “troisième vague” est une illustration pertinente de ce qu’a pu représenter le Riot Grrrl.
C’est ce parcours qu’elle a choisi de raconter dans “Girls To The Front”, qui vient tout juste de sortir chez Harper Collins.
Plus qu’une autobiographie, le livre retrace les origines et la propagation de ce féminisme nouvelle génération, né à Olympia, dans l’état de Washington, au début des 90′s et notamment popularisé par Bikini Kill.
Ses deux têtes pensantes, Kathleen Hanna et Tobi Vail, en furent les pionnières, grâce entre autres à leur fanzine “Riot Grrrl” qui a, comme vous le devinez, donné son nom au mouvement.
Souvent réduit à un vague sous-genre musical, le Riot Grrrl fut avant tout un courant de pensée salvateur pour bons nombre de jeunes filles un peu bousculées par les fiers mâles de la fin du XXe siècle.
C’est ce qui poussa Sara Marcus à militer activement en son sein, ce qui ne fut pas du goût de ses petits camarades de son charmant lycée de la banlieue de Washington DC, qui n’hésitaient pas à la traiter de gouine à tout bout de champ.
Magie du web, il est possible de feuilleter les 30 premières pages de “Girls To The Front” ici.
Et histoire de se souvenir qu’en plus de bousculer l’ordre masculin établi, ces filles n’avaient pas à pâlir face aux mecs lorsqu’il s’agissait de faire du rock, quelques vidéos straight from the good ol’ 90′s.
Enjoy.
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