Esther Isabel Munits est renversante. Dans les clips de Dreamboy, le projet qu'elle a commencé en 2014 en s'installant à Montréal, on est submergé par l'intensité de son personnage de femme digne d'une icône de John Waters malgré elle, ses joues potelées, ses cheveux décolorés avec négligence, son visage miné par les longues nuits d'hiver.
Sa solitude, Munits la chante dans Endings, son deuxième EP à paraître sur le label lyonnais Atelier Ciseaux. Sur "On That Dark Cold Morning", le premier titre de l'EP, la voix de la jeune femme prend à la gorge, avec des paroles obscures et pathétiques,"On that dark cold morning, you took your love away...", "When you said you love me,I knew it wasn't true...". Sur "Endings", son spleen d'alcine rentit sur une instrumentation jungle où chaque écho semble représenter les tribulations de ses échecs sentimentaux.
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