Mat Hill a une fascination pour les films d'horreur. Particulièrement pour les films de l'"âge d'or" du cinéma d'épouvante : ceux réalisés entre la fin des années 70 et le milieu des années 80. Cet âge d'or simultané de la musique synthétique et du divertissement cinématographique morbide a forcément créé une communauté de fans obnubilés, mais parmis le fanzinat et les projets Soundcloud équivoques, Umberto est sûrement le one-man-band qui a exploité avec le plus de finesse ces obsessions rétrofuturistes, en tout cas très scrupuleusement.
Bien que Mat Hill n'ait pas toujours officié exclusivement derrière des synthétiseurs (son premier album très influencé par Goblin, From The Grave... relève davantage du rock progressif que de la musique synthétique), son obsession pour les scènes d'angoisses et les atmosphères lugubres est restée une demeurante dans sa discographie, du temps où il résidait à Kansas City jusqu'à Los Angeles aujourd'hui.
Alienation, son nouvel album à paraître chez Not Not Fun (déjà éditeur de son album Prophecy Of The Black Widow et de Confrontations qui lui permit de se faire connaître au-delà des Amériques) ne déroge pas à la règle de l'Américain de tourner autour du sujet de la musique qui illustre l'effroi des jeunes actrices (circa Jessica Harper), par toutes les circonvolutions possibles. Alienation, qui devrait paraître le 3 juin, contiendra neuf pistes qui raviront tous les amateurs de John Carpenter et les autres bandes originales quelque part entre les raretés de Tobe Hooper et de Sean S. Cunningham.
En attendant la sortie d'Alienation, regardez les vidéos pour "Awakenings" et "The Drifter" sur Youtube ci-dessous.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.