Qui est chaud pour une bonne marmite de caca digital et de retours du refoulé à se déverser sur la tête pour se réveiller? Qui a soif pour un shot bien intense d'associations idées bien malaisantes et de textures d'images bien crasseuses?
La bonne nouvelle pour la demi-douzaine de dingues dont je sais à l'avance qu'ils vont être intéressés, c'est que Luke Wyatt, petit génie de l'image défaillante bien connu désormais, on l'espère, de nos lecteurs, a mis en ligne un nouveau machin pour son propre projet Torn Hawk (dont le dernier album, Let's Cry and Do Pushups At The Same Time, figure au firmament de notre notre Toplist 2014) dans lequel il se surpasse à peu près à tous les niveaux: morphings débiles, percolations de souvenirs cinéphiles sans queue ni-tête, gribouillages de pixels en temps réel, apparitions et disparitions de symboles zarbis à répetition (en l'occurence, le même glaive phallique, copié-collé sur l'Excalibur de John Boorman, on en est désormais sûr, que manipulait gauchement mais lascivement Xosar dans le clip de "Because of M.A.S.K.")...
Soit autant de mystères à déchiffrer du monde intérieur sérieusement chicané de Luke Wyatt que dans ce rêve plein de ninja zombies priapiques que vous avez tenté de raconter à votre analyste la semaine dernière en essayant de ne pas vous écrouler en larmes à chaque détail des détours narratifs sordides et, avouez-le vous, hilarants, où votre inconscient vous a baladé. Let's Cry and Do Pushups At The Same Time est toujours dispo via Mexican Summer, et toujours super.
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