Moiré, on vous en parlait l'année dernière, c'est un peu la "london thing" de laquelle on ne pipe pas grand chose mais dont on aime bien parler justement pour cette raison. Après Never Sleep, son premier EP sorti chez Werkdiscs (le label d'Actress, pour les mémoires courtes), Moiré a continué de n'en avoir rien à foutre d'être une personne publique en continuant de faire ses trucs plutôt dans son coin.

Ce qu'on connait le concernant est assez mince : sa tête grâce à l'unique photo ci-contre, son pseudonyme, son prénom, Max, le fait qu'il est anglais, ses deux premiers EPs, un sur Werkdiscs et l'autre sur Rush Hour et le fait qu'il fabrique des vidéos et des images 3D et qu'il semblerait que ça ait été son métier à un moment donné de sa vie. Ce qui ne fait clairement pas des masses. Comme relayé depuis hier sur l'ensemble des supports qui traite de musique électronique, on sait aussi aujoud'hui que le second EP, BBOY 202 est envisagé "comme une réponse à Never Sleep", ce qui veut tout et rien dire en même temps, ce que je me garderai donc bien de commenter.

Pourtant, et pour être parfaitement honnête, le morceau aurait tout aussi bien pu appartenir au sus-mentionné Never Sleep; le vocal donne un peu la nausée tant il est répétitif, la structure même du merdier est du même acabit, et il fait de toute façon beaucoup trop jour pour écouter ce morceau trop fort et trop longtemps. L'artwork, en tout cas, est plutôt chouette; si vous le regardez en plissant les yeux et en louchant comme avec les stéréogrammes de quand vous étiez petits, on dirait qu'il bouge. Ca ne marche pas pour le clip, parce qu'il est évidemment animé, mais il fait des effets bizarres de persistance rétinienne si vous le regardez sans jamais cligner des yeux pendant les 4'40, ce que je vous déconseille parce que vous risqueriez aussi de perdre la vue.

BBOY 202 sortira le 3 juin prochain sur Werkdiscs et vous pouvez donc en écouter le premier extrait juste en dessous.