Joli dyptique hivernal (qui tombe certes un peu mal sur nos nerfs, mais le réalisateur pouvait pas savoir) pour présenter le gros morceau New History Warfare Vol. 3: To see More Light par les deux bouts de son ambition démesurée.
On vous en parlait à l'occasion du leak du rêche et cathartique "High Above A Grey Green Sea", le saxophoniste le plus ahurissant des années 2010 envisage son troisième opus (sortie le 30 de ce mois, notez le dans vos carnets) comme une conclusion. Il fallait donc que tout y soit dit, que les épisodes précédents y soit résumés, qu'il ressemble à un univers. On y reviendra bientôt en détails et en vidéo, mais on peut d'ores et déjà écrire "dont acte".
L'apposition toute simple des miniatures "In Mirrors" et "And In Truth" (featuring Bon "Phil Collins c'est mon pote" Iver), la première sur un mode minimal quasi pictural, la deuxième tout près de cette americana emo qui fait les beaux jours du cinéma indie US contemporain fait deux pôles entre lesquels tout imaginer, des guerres nucléaires, des baleines esseulées dans l'océan et des mornes vallées. Quelque part entre Malick, Yann Arthus-Bertrand et Matthew Barney, les réalisateurs Kurtis Hough, Dan Huiting et Tabb Firchau donnent beaucoup à rêver mais pas trop à voir ni à penser: bingo, on arrive plus à s'imaginer une seule autre manière décente de mettre en images la musique brutale et paradoxalement fragile de l'Américain.
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