Mots, ton et mélodie, "L'enterrement" est notre chanson préférée de Deableries, le troisième album d'Arlt dont on vous a déjà maintes fois vanté les mérites par milliers. Ça en dit long sur l'amour qu'on lui porte et le bonheur qu'on trouve à enfin avoir l'opportunité d'en copier-coller dans une notule le bref collier de paroles qui fabriquent son monde infini - ici, on y voit la foule, les regards, les étoffes élimées et la poussière qui s'élève sous les roues de la carriole :
"Nous voilà rendus en ville pour l'enterrement / Nous n'avions pas vu la ville depuis longtemps / A les voir qui nous regardent, on a l'air très émouvants / Rappelle-moi seulement de qui est-ce l'enterrement?"
A tous ceux qui resteraient insensibles à la formidable malice qui y gigote et à la poussière d'americana qui danse dans son atmosphère, c'est même pas la peine de nous parler la prochaine fois qu'on se croise dans un bar.
Deableries est toujours dispo chez Almost Musique, n'oubliez pas de ne pas passer à côté. Et pensez à réserver vos places pour le concert du groupe au 104 le 11 février, avec Stranded Horse en version sextet (avec Eloïse Decazes derrière le micro).
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