On ne vas pas vous gribouiller un dessin: peu importe que vous suiviez les zigotos qui le fabriquent sur leurs prises de position ou leurs choix éditoriaux, Gonzaï fait partie des quelques initiatives éditoriales qu'il faut absolument suivre en France, en 2014, quand on aime la musique et qu'on a un coeur qui se met à battre un peu plus fort quand "Luka" de Suzanne Vega passe sur l'autoradio.
Avec sa débauche de faits, de freaks et de fun, le magazine imprimé sur papier des dits zigotos spécialement impressionne tous ceux qui prennent la peine de le lire, de s'extasier ou de s'agacer sur ses expériences rédactionnelles et ses jugements derniers. Quant au fait qu'il se fabrique, s'imprime et se distribue en marge totale de la biosphère de la presse traditionnelle - celle qui a besoin de marques de bière et de Presstalis pour exister - on peut difficilement y trouver à redire quand on passe son temps à maugréer sur les diverses demi-mesures et autres compromissions dont cette dernière se rend régulièrement coupable pour continuer à vivre dans notre pays largement dépeuplé de lecteurs fidèles et engagés.
Tous ceux qui passent leur temps à se plaindre de l'état de la presse musicale française seraient donc bien avisés de se sortir les fingers du fondement et d'attraper au vol l'opportunité de soutenir le cas Gonzaï papier, rarissime incarnation de magazine 100% indie et non-subventionné.
Pour ça, rien de plus simple: il suffit de pré-commander les 5 numéros à venir en 2015, ou, pour quelques dollars de plus, d'investir dans divers packs diversement étiquetés qui vous permettront en sus de vous procurer des vieux numéros ou les premières références du catalogue Gonzaï Records, consacrées à Steeple Remove, Ricky Hollywood ou Marie et les garçons. C'est aussi simple que d'acheter un pain au chocolat chez son boulanger préféré, quand bien même on trouve parfois que la cuisson de la pâte de ses tartes salées laisse parfois à désirer. C'est par ici qu'on met la main à la pâte et on le répète en crachant sur le sol du bureau, on voit mal comment on peut être un lecteur de presse plus responsable et engagé qu'en finançant directement les magazines qu'on a envie de lire.
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