Il y a quelques mois, le webzine qui "doit autant à la contre-culture qu'à la culture contre", selon les mots de son rédac-chef Bester Langs, décidait de se lancer dans la publication papier, parce qu'il faut l'avouer, le papier, ça a de la gueule. Jamais avare en pieds de nez aux circuits officiels, la GonzaÏ team a choisi avec lucidité et militantisme de bouder les annonceurs et autres grévistes de Presse Thalys. C'est donc via Ulule, un site d'autofinancements de projets bien connu des gens dont les initiatives n'ont rien à tirer des cathédrales de l'industrie, que le magazine Gonzaï a atteri entre les mains de tous ceux qui ont participé à l'effort de guerre.
Avec sa punchline éditoriale "des faits, des freaks, du fun", le Gonzaï magazine nous promettait une euphorie à la lecture que plus aucun canard achetable en kiosque n'est capable de nous proposer. Quand on a reçu le premier numéro au bureau, on était pas peu fier de nos homologues en constatant que le cahier des charges avait été brillamment rempli. Une maquette attractive, tout plein d'histoires insolites sur la pop culture, de touchants reportages gonzo au coeur d'un squatt phocéen ou au sein de ces Frenchies qui se prennent pour des Ricains... Tout y était à tel point qu'on se demande quel tour les Gonzaï boys (and girls, la structure ayant fait pas mal de progrès question parité depuis que j'y ai fait mes premières armes) ont encore dans leur sac. Le meilleur moyen pour répondre à cette question, c'est de mettre la main à la pâte afin que le deuxième numéro de Gonzaï puisse voir le jour sur son beau papier "Actuel" à l'aube du printemps 2013. Tout vous sera expliqué ici, et on vous promet que vous serez moins déçu que le jour où vous avez acheté trois cartes postales à un mec de banlieue un peu trop entreprenant rue St. Denis.
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