On a envie de dire, il était temps que Gonzaï lance son festival. Avec plus de 20 noubas mémorables à son actif, le webzine devenu magazine papier en 2012 est aussi devenu l'une des forces vives les plus indispensables de la nuit parisienne (et plus si affinités) avec ses codes, son public, ses danses et ses moyens d'intoxication de prédilection. A la fois récap', point d'orgue et nouveau départ, le premier Gonzaï Festival qui se tiendra à la Maroquinerie les 13 et 14 juin prochain promet les performances mémorables de 6 groupes d'ici et d'ailleurs, un stand label, un barbecue géant sur la terrasse et des litres et des litres de "haine" et de "sueur". On vous présente pas les artistes parce que vous les connaissez sans doute déjà tous, mais on souligne avec plaisir et enthousiasme l'eclectisme effectivement un peu dément des deux soirées, vaguement ordonné en deux pôles d'amusement: le premier plutôt à pogoter, le deuxième plutôt à danser. La vérité vraie, pourtant, on la connaît: autant devant Cobra que The Emperor Machine, devant les gamins du Prince Harry que devant les vétérans de 69 (ex Sloy), le public gonzaïophile fera ce qu'on attend de lui, à savoir n'importe quoi. Pour ceux qui hésiteraient mystérieusement à réserver leur ticket, on a mitonné la petite playlist ci-dessous. Avis aux quidams de passage et qui se fouteraient royalement de Gonzaï, de la Maroquinerie et de passer des bonnes soirées en général: en la réécoutant pour rédiger ce petit article, on a passé un très bon moment.
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