Le saviez-vous ? Depuis quelque temps, les jeunes hipsters de Brooklyn à So-Pi et de Camden à San Francisco s'essaient à un nouvel exercice entièrement inédit : le slow listening.
Alors, le slow listening, quèsaco ? On s'explique. Fatigués par la vitesse excessive de leurs existences hyper-connectées qui parfois ne riment plus à rien, assoiffés de cocooning et d'expériences spirituelles enrichissantes, nos jeunes (pro) actifs ont eu une idée révolutionnaire : s'aménager des plages horaires pour écouter des albums en entier.
Comme nous l'indique le magazine "Elle" dans un article publié hier, le slow listening n'est rien d'autre que "le nouveau yoga". Les bienfaits de cette nouvelle approche de la musique sont innombrables : immersion dans l'univers des artistes, lâcher prise, rencontres épanouissantes... Bref, le slow listening, c'est le remède souverain au stress de la vie en centre-ville.
Cette approche repensée de la musique peut se pratiquer un peu partout et avec qui on veut, seul à la maison (on vous conseillera alors l'achat de matériel audiophile pour maximiser l'expérience, bye bye le MP3 !), en famille dans un parc ou un square, avec des copains à l'apéro, voire même dans des salles de concert prévues à cet effet (so rétro !).
Variantes possibles : le slow eating, le slow moving, le slow sleeping, voire même, soyons fous, le slow journalism - ou l'art de prendre son temps pour écrire ses articles et de recouper ses sources, ce qui aurait permis à nos confrères de "Elle" de remarquer que le même papier avait été pondu quatre ans plus tôt par Villa Schweppes.
Après la théorie, la pratique : faites-vous une bonne infusion et plongez-vous tout de suite dans Pulse Demon de Merzbow, idéal pour une entrée réussie dans le monde du slow listening. Bonne détente ! On se retrouve la semaine prochaine, même endroit même heure, avec les œuvres complètes de Mayhem !