On a déjà dit ce qu'on pensait des évènements mastodontes par ici pour apprécier d'autant plus quand un festival fait l'effort d'une programmation curieuse, défricheuse mais pas nombriliste. C'est le cas de la deuxième édition du Hors Bord festival, prévue à Bordeaux les 18, 19 et 20 mai. Voilà en quelques mots cinq bonnes raisons qui nous feront monter dans le IDTGV en mode Zen, parce qu'on est plus tout jeunes, quand même.
BLACK DEVIL DISCO CLUB
Dans un monde parfait, Bernard Fèvre serait ministre de la culture, remplirait les zénith à la place de Renaud et programmerait le Sonar Festival. Ce monde n'est pas parfait mais vous pouvez l'oublier le temps de son passage au festival. Et Bernie, nous aussi on regrette le Flower Power.
BEATRICE DILLON
Son ombre a beau planer avec élégance sur The Drone et toute la musique club à tête chercheuse de ces dernières années, on a quand même choisi de la mettre en avant dans nos espoirs pour cette année 2017. L'occasion de vérifier que c'est IRL qu'il faut vivre cette musique transversale aux doux accents de dub et house concrète.
JAAKO EINO KALEVI
Savant mélange d'Alain Bashung et de John Maus, Jaako (ou Jack pour les intimes) sera très certainement la B.O du quart d'heure américain du festival. Et oui, y'a pas que la techno dans la vie !
OMAR S
On ne vous fera pas l'affront de vous rappeler qui est Omar S. Cette hymne à la liberté se joue rarement en festival, du moins chez nous. Capable de deeper comme de tabasser, le moustachu de Detroit n'est jamais à bout d'idées et de surprises.
LORENZO SENNI
Désormais hébergé chez Warp (ce qui devrait lui attirer un nouveau public), Lorenzo Senni est capable de jeter un pont entre revival rave et intelligent dance music (comme on disait back in the day). A boire, à manger et même à danser donc.
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