A la fin des années 90, le leader de The Magnetic Fields Stephin Merritt passe le plus clair de son temps à écumer les bars new-yorkais. Au hasard de ses balades, il écoute un soir le pianiste d'un bar gay de Manhattan jouer des morceaux du répertoire du compositeur Stephen Sondheim, connu pour avoir écrit les livrets et composé la musique de centaines de pièces de thêatre et de films, dont West-Side Story, Sunday In The Park With George ou Sweeney Todd.
Ce qu'il entend le persuade qu'il a un talent inné pour ce type de morceau et il se décide à écrire un receuil de chansons d'amour "qui en fait ne parle pas d'amour mais de chansons d'amour, ce qui est très différent". Le tendre et ironique 69 Love Songs paraît en septembre 1999 sur Merge Records et est d'emblée reconnu comme un sommet de la pop indie américaine par toute la critique de l'époque.
Pas loin de 20 ans plus tard, et après 4 albums aux formats plus classiques, The Magnetic Fields renoue avec le concept de l'album au (très) long cours et au titre programmatique avec 50 Song Memoir à paraître sur Nonesuch Records. Merritt n'y explore plus les déclinaisons autour de la chanson d'amour mais celles de sa propre vie, puisque chacun des 50 morceaux du disque s'attache à chroniquer une année de son existence - ou un événement qui a marqué cette année là.
Et l'année 1981 fut celle où il apprit à se servir du synthétiseur, comme il est raconté à grand renfort de TB-303 dans "'81 How To Play The Synthetizer". 50 Song Memoir sera disponible le 10 mars, il se pré-commande sur le site de Nonesuch avec 5 morceaux disponibles immédiatement.
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