Sans trop s'avancer ni faire d'extrapolations qui vont si loin qu'elles sont forcément fausses, Monolithe Noir s'appelle probablement "Monolithe Noir" parce que Monolithe Noir a beaucoup regardé 2001: L'Odyssée de l'Espace. Ce qui, en soit, est une raison suffisante pour streamer en entier et en exclu son premier mini-album.
Holy The Visions est donc non seulement le premier album de Monolithe Noir, mais il s'agit également des premiers travaux d'Antoine, ancien batteur-guitariste-chanteur du groupe Arch Woodmann (quatuor pop en hiatus pour une durée indeterminée) dans le domaine de la musique électronique. Et c'est plutôt pas mal pour un premier job: si on devait nous aussi faire des références malignes et directes pour tenter de définir clairement le drôle de drone-ambient-electronica de Monolithe Noir, on irait jusqu'à évoquer les disques monotonaux de Faust et Tony Conrad ou, avant eux, le minimalisme de LaMonte Young.
On entend donc, dans les 7 morceaux de l'album, tout un tas de petites couches sonores superposées et on pourrait écouter chaque morceau 158 fois et toujours entendre une nouvelle chose. C'est d'ailleurs là que l'astucieuse analogie avec 2001: L'Odyssée de l'Espace prend tout son sens et me permet de retomber élégamment sur mes pattes: à chaque fois qu'on regarde le chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick, on a beau l'avoir vu 158 fois, on a toujours l'étrange impression de ne jamais regarder exactement le même film.
Holy The Visions sortira le 8 novembre prochain sur Record Union en digital et en K7, vous pouvez re-regarder le premier clip de Monolithe Noir juste en dessous du player et les voir en concert le 5 novembre à l'Iboat à Bordeaux, le 6 novembre à l'Oan's Pubb à Rennes et le 7 au Set/30' à Nantes.
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