Dans le contingent des producteurs aux textures monochromatiques et aux idées sombres de la capitale belge, Monolithe Noir occupe une place à part. Son approche de la musique électronique s'éloigne depuis son premier album des schémas fonctionnels pour entrer de plain-pied dans le territoire de l'electronica de science-fiction. La musique du producteur bruxellois suggère plus qu'elle n'affirme et raconte à la tête plus qu'elle ne cherche à faire réagir le corps.
Que raconte-t-elle ? Un monde inquiet et minéral dans lequel les formes et les visages se brouillent à coup de drone, où la horde se fait ambiante et silencieuse, le flash assourdissant et le collapse inévitable. Pendant symétrique à l'origine kubrickienne de son alias, c'est à une odyssée plus souterraine que spatiale que nous convie Monolithe Noir le long des 2 faces de Le Son Grave. Une vision de l'humanité presque plus proche des pré-humains nus et velus que des humains en combinaison spatiale du film de 1968.
2 faces en 8 pistes belles mais plombées qui comprennent "Profondeville" dont le clip se regarde ci-dessous. Le Son Grave est en écoute en avant-première ici, il est disponible en cassette chez Luik Records, disponible juste là.
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