Il se trouve donc qu'il y a quelques semaines, à l'occasion de son entretien avec Peter Rehberg au sujet des 20 ans du label Mego, l'auteur de cet article a pas mal réécouté ses vieux CD de Fennesz. Fan hardcore du début de sa vingtaine jusqu'à l'orée de ses 30 ans (il se souvient avec émotion d'un entretien en 1999 ou 2000, devant un thé dansant sur les grands boulevards, enregistré sur dictaphone cassette pour le fanzine qui fut le premier média à accueillir sa prose un peu pénible), le rédacteur avait pourtant un peu abandonné l'Autrichien à ses terres brûlées de guitare et de bruit digital, estimant qu'il se fourvoyait un peu dans une semi-sensiblerie qui ne correspondait plus trop à son état d'esprit de moyen-trentenaire semi-cynique et forcément blasé. Et puis il y a eu la résurrection rassurante de Bécs, et puis il y a eu une ré-écoute au petit matin, dans une vague de nostalgie avide et forcément irraisonnée, de son tout premier Instrument, du fabuleux Hotel Parel.l et du mirifique plus forty seven degrees 56' 37" minus sixteen degrees 51' 08", ce dernier faisant sans doute partie des 7 ou 8 disques qu'il a passé le plus de temps à décortiquer dans sa vie, enfin il y a aujourd'hui ce remix plus que digne du groupe italien Niagara (dont, oh surprise, on vous parlait il y a quelques semaines à l'occasion de la parution d'un remix signé Liars). Tout ça pris d'un coup d'un seul en moins de 10 lignes fait une raison plus que valable de réévaluer à la hausse l'aura de ce grand Monsieur de la musique de notre temps dans son panthéon personel et le rédacteur pense qu'il ne fait pas un pli que vous devriez en faire autant. Vanillacola Re-Bottled sort le 31 juillet sur Monotreme, on écoute donc le remix de Fennesz en avant-première nationale.
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