On ne sait trop quand ni comment est arrivé ce moment de rupture où le New-York qui danse est passé de l'hédonisme discoïde cocaïné de DFA à la déglingue craspouille techno-house de L.I.E.S, mais il semblerait que Gavin Russom, lui, ait compris la combine et anticipé la transaction avant tout le monde (enfin, Black Dice a eu l'air de capter le truc aussi). Entre le monsieur loyal de l'auberge espagnole Crystal Ark et le réparateur-fabricant d'instruments pour Tim Goldsworthy, le sorcier barbu a aussi sorti des disques en solo et copulé indifféremment avec Ron Morelli ou James Murphy. Roulure.
Aujourd'hui, après la purge sortie l'année dernière chez Entropy Trax, Gavin Russom file la métaphore de la correction et continue de papillonner où bon lui semble, en sortant cette punition chez nos voisins belges de Curle Recordings. Heureusement, ça n'a rien à voir avec DJ Punisher, et encore moins avec le comic crypto-fasciste de chez Marvel. C'est juste quatorze minutes de techno souterraine et dronesque, un tunnel de basses qui tabassent et qui raviront à coup sûr les cramés du dancefloor qui aiment se la coller en semaine jusqu'à pas d'heure.
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