Même sans nouvelle photo à vous coller ci-contre, on ne resiste pas à l'envie d'en remettre une deuxième couche sur le newcomer Andre Bratten et son premier album à sortir illico sur Full Pupp. Pourquoi? On vous avoue qu'on ne l'a toujours pas en entier sur le disque dur mais on est tombés sur ce deuxième extrait et on tombé raide amoureux. Pourtant c'était pas gagné: le pattern de la boîte à rythmes est un peu brinquebalant, l'enchaînement d'accords à mi-chemin d'un mauvais maxi sur Kompakt en 2006 et d'une vilaine chanson italienne et la montée en intensité à la limite de la blagounette tech house.
Mais l'amour est plus fort que le purisme et "Aegis" est cette chouette fille un peu mal fringuée, un peu sauvage et avec un cornichon à la place du nez qui sait se rendre adorable avec des arguments finalement bien plus subtils qu'une taille de guêpe et un sourire impeccable. Comme Jennifer Jason Leigh dans "Ça chauffe au lycée Ridgemont" (c'est la fille que j'ai en tête), "Aegis" est juvénile, un peu vulgaire et un peu inconscient mais ça ne nous le rend évidemment que plus attachant. On risque même un petit plan sur la comète et on lui prédit un destin de hit dans les afters, pourquoi pas le même que celui de l'"I Feel Space" de son mentor Lindstrøm.
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