Vous avez tous déjà entendu l’info: le géant de l’hébergement qui te fait patienter 30 sec. avant que tu puisses télécharger ton DivX est tombé hier soir. Une accusation du Département de la Justice américaine formulée comme suit : Megaupload est accusé de “crime organisé, prétendument responsable de piratage en ligne massif et à l’échelle mondiale, à travers Megauplaoad.com et plusieurs sites apparentés, générant plus de 175 millions de dollars de profits criminels et privant ainsi les ayants droit de plus de 500 millions de dollars”. On se régale déjà des réponses massues d’Anonymous.
Non, nous n’allons pas enquêter sur le processus qui a mené les agents du Bureau à tomber sur cette estimation magique du préjudice causé à l’industrie culturelle, l’adorable crew responsable dudit site n’étant pas exactement fait du même bois hacktiviste que leurs cousins germains de Pirate Bay (pour ne citer qu’eux).
“Peu importe” dit Anonymous, qui a répliqué illico au nom d’Internet (rien que ça) : “Anonymous met en oeuvre la plus grosse attaque jamais lancée, handicapant l’industrie de la musique, et le gouvernement. Nous prévoyons également une attaque contre la Maison Blanche, le site du Department of Justice, Universal Music Group, la RIAA (le lobby en charge de la défense des intérêts du disque outre-atlantique), finissant par conclure avec l’argument marteau:
“De nombreux membres du Congrès ont déjà changé de position sur le SOPA (le projet de loin qui pue la fin du Web tel qu’on le connaît aujourd’hui, et dont nous vous parlions avant-hier), ou sa petite soeur PIPA; le raid sur Megaupload ce jeudi apporte la preuve que le FBI n’a pas besoin de s’armer de cette loi pour faire exploser Internet.” Bim.
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