Qui a eu la bonne idée d'inverser la vapeur au sujet de Laraaji? Qui a décidé qu'il était hype compatible?
Né en 1943 et musicalement actif depuis la fin des années 70, Edward Larry Gordon répand la bonne parole de la musique des sphères et enchaîne les cassettes, les retraites de yoga et les concerts d'autoharpe électrique sans discontinuer depuis 35 ans.
Mais peu connu en dehors des cénacles new-age et des inconditionnels de l'Ambient Series de Brian Eno (rappelons que Gordon fut "découvert" par Papa Eno alors qu'il se produisait au Washington Square Park de New York), l'Américain bénéficie depuis quelques mois d'un véritable torrent d'amour en provenance des contrées branchées.
Les deux anthologies sorties par All Saints l'année dernière n'y sont sans doute pas pour rien, l'entreprise de réhabilitation de la musique new-age entamée par Numero Group, Finders Keepers ou Light in the Attic non plus; mais à ce point là de visibilité sur les sites de musique branchée, les raisons de l'entente doivent être un peu plus profondes. Qui sait, le salut des hipsters ronchons autour du monde passera peut-être par les désormais fameux Laughter Workshop du maître, où il enseigne le bien être par le rire?
Quoi qu'il en soit, ce chouette petit documentaire téléversé sur Youtube par All Saints il y a 6 mois n'a été vu que 1600 fois, et on s'est dit que vous seriez sans doute intéressé d'y jeter un oeil si ce n'était déjà fait. Rappelons enfin, surtout, que Laraaji se produira aux côtés de Sun Araw le 3 juin à l'Espace B de Paris, en préambule aux joyeuses festivités de la Villette Sonique, et que ça serait un crime de ne pas y aller.
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