Des rumeurs, des légendes urbaines à la mords-moi-le-noeud, le web en brasse des dizaines par jour. Cela dit, certaines sont tellement tordues et drôles qu’elles en deviennent intéressantes. C’est le cas aujourd’hui avec ce que tente de propager drdrestartedburningman, un tumblr qui buzze dont l’auteur affirme, donc, que le bon docteur du hip hop serait l’homme de l’ombre derrière le festival de hippies culs nus.
Selon le bonhomme – anonyme, bien sûr – Dre aurait rencontré la bande de Burning Man en 1995, durant les repérages pour le clip du California Love de Tupac, au beau milieu du désert du Nevada. Le festival est alors bien plus modeste qu’aujourd’hui – 5.000 festivaliers contre plus de 51.000 l’an passé -, et traverse surtout une crise. Incapables de payer pour le permis nécessaire à la mise en place de l’évènement, ses organisateurs hésitent à mettre la clé sous la porte.
A l’époque, l’entrée à Burning Man est gratuite. La théorie de notre complotiste, c’est que Dre, sentant le bon filon, aurait offert de payer pour le permis en question, obtenant en échange le droit de faire payer l’entrée. Et, effectivement, à partir de 1995, il faut allonger la thune pour pouvoir gober de l’acide la zigounette à l’air entouré de babas-cools et assister à la fameuse immolation du géant en bois. Les tickets ont d’ailleurs sévèrement augmenté en 15 ans, puisqu’on est passé de 35$ à plus de 200$.
Toujours selon notre anonyme, pour éviter de se faire griller et d’avoir à venir tailler le bout des gras avec des fans d’Enya tous les étés, Dre agirait dans l’ombre, au travers de la société Black Rock City LLC. Cette société est tout ce qu’il y a de plus réelle et gère effectivement le festival. Cependant, Dre n’en a évidemment jamais fait partie.
Pour appuyer ses affirmations, notre super enquêteur s’appuie sur deux éléments de poids. Premièrement, il aurait fait partie du film crew de California Love et aurait donc assisté à la fameuse rencontre. Mais, le mieux, c’est son second argument: une lettre, sensée être signée par Dre himself et adressée à sa girlfriend – devenue depuis son épouse – Nicole Threatt. Il y raconte effectivement la rencontre, dit qu’il faudrait faire raquer les hippies et qu’il va donc se pencher dessus. Bon, ça pue le fake à 100.000 kilomètres, mais la lettre vaut surtout pour sa conclusion.
Dans un élan de classe ultime, au moment de dire goodbye à sa douce, Dre balance un petit “I wish I was up in that ass” qui a illuminé notre journée.
Et oui, tout ça pour ça.
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