Avant de devenir, au choix, la foire à la saucisse des teufeurs de la planète un peu plus edgy (et fortunés) que les autres, ou un symbole manifeste et dézingué de l'hédonisme libéral contemporain, Burning Man était semble-t-il avant tout un repaire à freaks et à weirdos dans les années 90, un lieu de refuge et de soupape pour tous les déglingués alternos (et les autres) qui se respectent.
En tout cas si l'on en croit ce reportage de 1997 de la chaine américaine ABC, dans lequel le journaliste de l'époque n'hésite pas à qualifier le festival du Nevada de "manifestation physique de l'Internet, une expérience culturelle kaléidoscopique, sans aucune limite", ou encore un "freak fest proto-apocalyptique, hipppie et néo-païen." Et avec ses 8000 participants de l'époque contre 70 000 aujourd'hui, son absence de 4x4 et de caravanes de luxe, il est toujours intéressant de noter rétrospectivement l'évolution de Burning Man, passé en quelques années d'un esprit plutôt D.I.Y à une certaine conception disons, plus "industrieuse" de la fête.
Via Magnetic Mag.
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