Pour la cinquième année consécutive, l’excellent festival hybride Filmer La Musique s’ouvrira à Paris, mardi 31 mai (et ce jusqu’au dimanche 5 juin). Installé à la toute neuve Gaîté Lyrique, il proposera son habituel mélange d’images autour de la musique, de musiques faites pour l’image et de musique tout court, bien évidemment.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, nous avons des invitations pour quelques uns de ces très beaux rendez-vous à venir (tout en bas de l’article pour les détails)!
On ne va pas se lancer dans l’exercice périlleux qui consisterait à vous faire le détail de la très touffue programmation du festival (dont vous retrouverez l’intégralité ici), mais on va plutôt pointer du doigt ce qui nous semble être de l’ordre de l’inmanquable. Commençons dans l’ordre, si vous le voulez bien, avec le premier concert, qui aura lieu dès mardi, à l’issue de la séance d’ouverture – dont le contenu reste une surprise – et où vous pourrez retrouver l’étonnant Koudlam, accompagné de son complice vidéaste Cyprien Gaillard, responsable de quelques uns de ses très beaux clips dont nous vous avons déjà longuement parlé. Guillaume Teyssier et Spectrum sont également à l’affiche.
Dès le lendemain, à 16h, le documentaire Bassweight sera projeté. Là encore, il en a déjà été question chez nous, mais juste au cas où vous auriez loupé cet épisode, reprécisons un peu la chose: ce film retrace l’émergence et la propagation du dubstep anglais, à travers les portraits de Skream, Kode9 et bien d’autres.
Le même jour, à 20h, ce sera au tour du docu Upside Down, dédié à l’éminent label Creation Records et à son fondateur, Alan McGee, d’être projeté. Au menu: Primal Scream, My Bloody Valentine, The Jesus and Mary Chain… Bref, du beau linge!
Toujours mercredi 1er juin, côté musique ce coup-ci, un beau plateau vous attend, dès 20h, avec Catholic Spray, Moon Duo et Selfish Cunt.
On passe au jeudi, où quatre excellents films s’enchaîneront. Tout d’abord The Devil and Daniel Johnston, consacré au culte weirdo-en-chef du lo-fi, à 16h. Puis, à 18h, Better Than Something: Jay Reatard, alléchant docu sur le regretté chevelu dont nous vous avons déjà parlé. A 20h, plongée au coeur du gangsta-rap new yorkais début 00′s avec Player Hating: A Love Story, sur feu-le rapper Half a Mill et sa bande. Et enfin, à 22h, Kiss Loves You, très intriguant film – tourné sur 10 ans – sur le culte que suscite le gang de l’affreux Gene Simmons depuis des générations.
Côté concerts, vos hôtes seront Frustration, les Argentines de Kellies et l’excellent Ty Segall. Le lendemain, vendredi, ce sera FM Belfast, Men (nouveau projet de JD Samson de Le Tigre) et les petits génies d’Aladdin.
On saute directement à samedi, où seront projetés deux superbes films: Half Japanese The Band That Would Be King (à 20h, en présence du réalisateur et de Jad Fair himself), et Rock in Reykjavik, très rare docu de 1982 sur la scène post-punk/new wave islandaise de l’époque, qui comptait déjà parmi ses activistes acharnés une certaine Björk (au sein du groupe Tappi Tíkarrass).
Niveau musique, on ne baisse pas en niveau puisque My Name Is Claude, Egyptrixx, DéBruit et surtout Matthew Dear et son Live Band sont attendus sur la scène du festival.
Enfin, dimanche, on vous conseille à 16h le ciné concert post-rock de Farewell Poetry, suivi des lives des portugais de HH & The Macumbas, et du new yorkais Badawi, les deux faisant dans le dubstep, ambiance “vaudou” (c’est eux qui le disent) pour les premiers, et musique contemporaine pour le second, qui collabore autant avec Kode9 que John Zorn.
Maintenant, le moment que vous attendez tous: le concours. Nous avons des places à faire gagner pour les évènements suivants: les concerts de Catholic Spray/Moon Duo/Selfish Cunt (mercredi 1er) et Farewell Poet/HH & The Macumbas/Badawi (dimanche 5); et les projections de Bassweight (mercredi également) et Rock in Reykjavik (samedi 4). Pour remporter une invitation pour l’un ou l’autre, envoyez un mail à concours@the-drone.com en précisant bien votre nom et prénom et SURTOUT le concert/la projection pour laquelle vous jouez. Par pitié, ne nous dites pas “je prends n’importe lequel“, ça nous évitera de nous arracher les cheveux…
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